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LE CAS DE LA FAMILLE COLEMAN

« Le Cas de la Famille Coleman », de l’argentin Claudio Tolcachir, frappe par la simplicité du langage utilisé. C'est le langage du peuple, de ceux qui n'ont pas de longues années sur les bancs d'école derrière eux. Avec des mots crus, sans fioritures, chaque personnage exprime son quotidien. Faut-il pour autant imaginer une œuvre simple ? Rien n'est moins sûr.

Il y a d’abord la grand-mère, celle qui s’assure que la famille fonctionne malgré tout. Il y a aussi Damian et Gabi, les jumeaux qui essaient de s’en sortir en restant malgré tout plus ou moins présents. Néné, elle, regarde son troupeau d’enfants sans pouvoir vraiment se donner contenance et Marito, le petit, le bizarre, s’amuse à titiller toutes les susceptibilités qu’il voit. Et il y a Vero, celle qui s’en est sortie et qui a une vie meilleure... Vraiment? C’est le bronx, le chaos, l’anarchie. Et c’est terriblement délicieux et drôle à regarder.

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RESEAUX INTIMES

« Facebook  -  après la mort,  toujours en ligne ? »

En Suisse, pour la famille Tauber, tout est bien ordonné. L’arrivée d’une personne étrangère bouleverse pourtant cet équilibre :

«un secret est rompu, le passé ressurgit et … un chemin se trace, celui de la délivrance». Se ranime alors, tel un ange, la fille suicidée. Et les échanges virtuels, des SMS aux réseaux sociaux, s’humanisent en douceur pour apprivoiser un public, ému. Passer du rire aux larmes, de la légèreté au drame, une comédie tragique et profondément humaine qui se termine bien!

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